Samedi 30 Juin – Dimanche 1er Juillet – Freycinet National Park

Préambule

Départ d’Hobart à 8:00. Je passe le weekend avec Indigo (je suis assez jaloux sur ce coup là car tout le monde le surnomme Indy… normalement, Indy, c’est moi en référence à Indiana Jones !... d’ailleurs, j’y crois pas, ils ont commencé le tournage du 4 sans moi !). Direction Coles Bay et le Freycinet National Park, une péninsule sur la côte Est qui est le plus célèbre parc national de Tasmanie avec Cradle Mountain – Lake St Clair. Mais avant ça, il faut récupérer la voiture de location… Arrivés à Hertz, on me confie les clés d’une Hyundai… jaune ! Ils sont super forts chez Hertz, ils savent repérer les clients superficiels qui aiment les voitures flashy ! Je suis trop heureux !

La conduite sera difficile : boite automatique, volant à droite, manette des clignotants inversée avec celle des essuie-glaces. Les débuts sont catastrophiques : je me retrouve au milieu de la route en accélérant à fond mais la voiture n’avance pas !... effectivement, j’étais sur la vitesse N (pour Neutral), il faut se mettre sur D (pour Drive) pour que la voiture avance ! Ouf ! On décolle enfin ! Deuxième problème : la voiture peinait un peu par moment… je me dis : ‘Loïc, regarde ! Tu as deux vitesses en plus de Parking, Reverse, Neutral et Drive : 2 et L ! Ca doit être pour quand tu es à plein régime !’ Donc je bidouille un peu mais ça ne marche pas mieux… Premier arrêt pour lire le manuel d’utilisation… Alors 2 et L sont des vitesses à ne quasiment jamais utiliser (ou juste en conditions extrêmes comme sur les routes de montagne)… et la bonne nouvelle : il ne faut jamais les enclencher à plus de 95km/h ! On a frôlé le drame. Troisième boulette : très préoccupé pour tenir la gauche (je tiens d’ailleurs à remercier Hertz pour le petit autocollant ‘Drive left’ sur le tableau de bord… heureusement que j’avais un pense-bête !), je m’embranche dans la mauvaise file : quinze minutes qu’on est partis et on est déjà perdus ! Les indications d’un boucher nous remettent sur la Tasman Highway (qui est d’ailleurs une deux voies, ne vous fiez pas au nom). Le temps d’acclimatation passé, le trajet s’est déroulé sans soucis, sauf que lorsque je veux mettre les clignotants, je mets en route les essuie-glaces une fois sur deux ! J’allais oublier : une dernière faute de conduite samedi soir : je me suis rendu compte que je roulais à droite quand une voiture est arrivée en face… Mais je tiens à vous rassurer : Indigo et moi sommes revenus entiers de notre weekend et je me suis finalement fait à la conduite à gauche et à la boite automatique. Plus de soucis, pas d’incident dimanche. Et je tiens à préciser que je n’ai écrasé aucun wallaby ou autre (j’avoue que j’ai percuté un oiseau samedi), ce qui est presqu’un exploit quand on voit le nombre d’animaux morts sur les routes tasmaniennes.

Oui, appelez-moi Starsky.

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Samedi – Swansea, Mt Amos & Sleepy Bay

Premier arrêt (enfin, première arrêt touristique et non logistique) dans la ville côtière de Swansea.

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Arrivés au Freycinet National Park (à quasiment 200km d’Hobart, on est sur la côte Est), on décide de s’attaquer au Mt Amos, une marche physique de trois heures : c’est la rando la plus violente que je n’ai jamais faite. Très souvent, on doit passer sur des rochers quasiment lisses. Le problème est qu’il a dû pleuvoir dans la semaine donc c’était humide par endroit et nos chaussures se sont retrouvées assez vite mouillées… j’avais un peu l’impression de faire du patinage artistique ! Je n’ai pas compté les gamelles mais y’en a eu : je suis écorché de partout et j’ai donné un effet vieilli à mon jean… faite que ce soit encore la mode vintage en septembre à Paris !

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Suivez les flèches !
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Heureusement que le paysage qui nous entoure réussit à nous motiver pour continuer, la vue devient de plus en plus imprenable.

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Une fois au sommet, on a une vue sur une bonne partie du parc… c’était dur mais ça valait définitivement le coup !

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Alors là, je tiens à zoomer sur ma position de star ! J’étais en équilibre sur un rocher et ce n’était pas évident de poser… oui, je suis très pro et non, je ne mettrai pas la photo où je suis en train de me vautrer !
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La descente fut encore pire que la montée. Ayant eu le loisir de tester un nombre considérable de méthodes, je vous présente le Top 3 des techniques pour descendre d’un rocher :
1/ Regarder s’il y a de la végétation autour du rocher. Si oui, c’est parfait ! Vous n’avez plus qu’à descendre du rocher tout en restant sur les bords et en vous accrochant aux plantes. Attention à bien faire des petits pas et à placer vos pieds sur le côté.
2/ Pas de végétation ou marre de vous prendre des épines dans la main !? Pas de panique, j’ai aussi testé pour vous la technique Lara Croft ! C’est très simple : il suffit de vous mettre dans la même posture que si vous alliez faire le pont et vous descendez ainsi le rocher au cours d’un quatre pattes inversés endiablés… attention, ceci est une technique très virile qui demande une certaine maîtrise.
3/ Vous êtes désespéré ou vous pensez sincèrement à vous poser et à attendre les secours !? Avant d’abandonner, essayez la troisième technique de ce Top 3 ! Cela consiste tout simplement à tomber volontairement dès le haut du rocher ! Puis, descendez du rocher comme d’un toboggan en essayant de viser un buisson en bas. Attention, cette technique peut être assez douloureuse.

En plus, ce n’est pas toujours évident de suivre la piste. Plusieurs fois, on s’est retrouvés dans des endroits à se demander : « Euh… comment on fait pour continuer là ? » tout simplement parce qu’on était un peu en dehors du sentier balisé.

Vous l’avez compris : la descente fut difficile ! Heureusement que nous sommes tombés sur une famille d’échidnés pour nous remonter le moral ! C’est vraiment marrant comme animal : au début, il sent notre présence et se renferme sur lui-même… puis il semble moins farouche : il repart, et dans notre direction un moment… oui, on s’est fait chargés par un échidné !

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Le Mt Amos nous a tellement laissés sur notre faim pour les aventuriers que nous sommes qu’on a enchaînés avec une autre rando… de dix minutes cette fois (faut pas exagérer non plus !). Direction Sleepy Bay.

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Journée éprouvante. Couché à 20:15…

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Dimanche – Wineglass Bay, Hazards Beach & Friendly Beaches

… et réveil à 8:35 ! Le Mt Amos nous a tués mais on est d’attaque pour de nouvelles aventures ! On commence par aller au Wineglass Bay Lookout, par un chemin beaucoup plus civilisé qu’hier, et une fois arrivés, on a une vue sur la célèbre plage de Wineglass Bay, élue dans le Top 10 des plages du monde par le magasine américain Outside.

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Puis direction Wineglass Bay elle-même. Et sur le chemin : des wallabies !

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Là, j’avoue que je m’incruste un peu sur la photo !
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Arrivés sur la plage… l’émotion est là… c’est décidé : c’est ici que je veux tourner le remake du clip de Survivor !

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On y trouve même des (enfin une) coquilles St-Jacques vivante !

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Et aussi un truc dont j’ignorais jusque là l’existence !

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Et on reprend la rando pour rejoindre Hazards Beach, la plage de l’autre côté de la péninsule. En chemin, on tombe sur le très asséché Hazards Lagoon.

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Puis, l’arrivée sur la plage. Au loin, la côte Est de la Tasmanie.

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Après cette rando, dernier arrêt dans le Freycinet National Park avant de regagner Hobart, aux Friendly Beaches cette fois.

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Pour finir, j’aimerais remercier celle qui m’a apporté un soutien inconditionnel tout au long de ce weekend : Choupette.

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Hyundai, partenaire officiel des aventures de Tasmanian Survivor au Freycinet National Park.

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