samedi 2 juin 2007

Samedi 2 Juin – Battery Point

Ce matin, j’ai été marcher du côté de Battery Point. Il s’agit du quartier historique d’Hobart, réputé pour être le plus beau de la ville. Des maisons deux pièces (en fait des anciennes maisons de pêcheurs) côtoient ici des manoirs. La vue sur la baie est superbe.


Mais j’ai dû faire une pause dans mes folles aventures à cause de mon genou gauche. Après-midi lose donc à ne pas bouger de ma chambre. La lose loin de Paris, c’est aussi possible !

Vendredi 1er Juin – La Fête de la Bière

15:48
Je viens de croiser un étudiant avec un manteau similaire au mien. On copie déjà mon style.

17:00
Je retrouve toute l’équipe, et même plus, dans un bar pour fêter le départ en retraite d’un professeur. J’ai ainsi pu (doublement) tester une bière australienne mais n’étant pas spécialiste, je ne voie pas la différence avec les bières made in France.

20:00
Direction un restaurant italien… Ici une fois que la table a passée commande, on apporte des assiettes avec de la charcuterie, du fromage, du pain typiquement australien mais aussi des pizzas découpées en petits morceaux histoire de te faire patienter. Limite t’es rassasié avant que ta pizza arrive !

21:00
Toujours au restaurant, la femme d’un collègue veut me caser avec sa fille de 20 ans. Je lui dis que ce ne sera pas possible car ce ne serait pas du goût de tout le monde ! J’ai été particulièrement ravi de ma soirée car j’ai pu beaucoup parler même s’il faut se concentrer dans les endroits bruyants. Les gens sont ici très accueillants, plusieurs personnes m’ont déjà proposé de me faire visiter la Tasmanie les week-ends… je dois ainsi aller à Bruny Island, faire de la randonné dans ce qu’on appelle le bush tasmanien et je suis aussi invité à visiter Launceston.
La citation du jour : le professeur qui part en retraite a déclaré que ce qu’il avait apprécié ici, c’était que les gens aimaient travailler… ce à quoi, quelqu’un a répondu : ‘Only in Tasmania’. Ils sont décidément fous ces Tasmaniens !

22:30
J’ai expérimenté le bar tasmanien un vendredi soir ! Je mentirais si je disais que c’était bondé ! Là, j’ai testé une bière typiquement tasmanienne… mais je crois que de toute façon, qu’elle soit française ou australienne, la bière n’est pas pour moi ! J’aurais essayé.
Tout le monde se faisait des smacks dans le groupe avec lequel j’étais : je leur ai donc demandé si c’était une tradition australienne. La réponse est non : Elsa et Florence, n’allez pas smacker tous les Australiens dans les bars !... en même temps, quand j’y pense, on a un peu les mêmes penchants parfois à l’EIVP !
Ils craquent un peu en Tasmanie : je suis invité à une Fancy Dress Party à Launceston début août. Je pense que j’irai, ce sera aussi l’occasion de passer le week-end là-bas et de visiter. Ca picole pas mal en Tasmanie (comme dans tous les pays au froid un peu vigoureux… Russie, Pologne, Alsace…). A la sortie du bar, c’est du grand n’importe quoi, ils sautent dans la rue !

01:00
Retour dans ma chambre. Finalement, on fait la fête aussi longtemps qu’en France, c’est juste que la soirée débute beaucoup plus tôt !

La mode made in Tasmania !

Jeudi 31 Mai - Le Jour d’Après

En résumé :
- Pas de neige sur le Mont Wellington ce matin.
- Je croise encore des gens en T-shirt dans les rues : ils sont fous ces Tasmaniens !
- Je me suis réconcilié avec le distributeur de boissons du campus.
- De la neige sur le Mont Wellington ce soir.
- La bonne nouvelle du jour : je vais récupérer un radiateur pour ma chambre.
- Le compliment du jour : ‘Nice coat!’
- Le dilemme superficiel du moment : mettre un bonnet ou avoir une coiffure stylée ?
- Les températures vont encore baisser demain… et vous, où serez-vous le jour d’après ?

Ce matin


Ce soir


Demain !?

mercredi 30 mai 2007

Mercredi 30 Mai - La Hobart Touch

Et bien non, Loïc adopte le Britney lifestyle ! Je crois que j’ai la palme de la journée la moins équilibrée ! Excepté pour le petit déjeuner où j’ai pris l’habitude de manger un bol de muesli puis une pomme (an apple a day keeps the doctor away… un grand sage m’a enseigné ça...), le repas de midi a été brillant… en fait, j’ai testé la cantine plus abordable pour les étudiants… c’est vraiment pas terrible ce qui est proposé… et comme je ne savais pas trop quoi prendre, j’ai mangé une espèce de galette aux pommes de terre grillée avec des frites en accompagnement ! Et pour couronner le tout, j’ai testé Donuts King au goûter… la digestion n’est pas aisée !

Mmmm...

Aujourd’hui, j’ai passé la matinée à la bibliothèque pour travailler sur ma literature review. Puis, j’avais rendez-vous à midi avec l’équivalent australian d’un thésard, Paul, qui fait une these en sociologie portant sur l'acceptation des gays et lesbiennes dans le monde du travail en Tasmanie (speciale dedicace Daphnee) et qui travaille aussi sur un projet du centre de recherches dans lequel je suis. Il s’agit d’un projet très intéressant sur les creative classes et leurs conséquences. Et en tant qu’assistant, il s’occupe d’interviewer différentes personnes. Je l’ai accompagné cet après-midi, on a été reçu par une conseillère en économie pour parler du TechnoPark (structure dediee aux entrepreneurs) et de ses consequences sur la vie a Hobart. D’ailleurs, on l’a retrouvé chez elle dans le West Hobart, dans les hauteurs… je serai littéralement incapable de faire un démarrage en côte là-bas ! Les mauvaises langues diront que je suis incapable de faire un démarrage en côte ailleurs mais là, je pense sincèrement que je pourrai dévaler la pente dans le mauvais sens !

J’ai testé un nouveau chemin pour rentrer de l’Université aujourd’hui mais au final, je mets toujours une demi-heure ! D’ailleurs, j’en ai profité pour vous faire quelques photos d’Hobart… je trouve les maisons typiques très belles. J’ai aussi photographié deux choses qui ont choqué la personne de goût que je suis : les abris bus qui sont, lâchons le mot, de pures horreurs et les moumoutes sur les sièges avant des voitures qui sont très en vogue ici.

Quelques maisons dans Hobart

Un abri bus

La fameuse moumoute ! L'atout mode indispensable a toute voiture ! Je pense d'ailleurs en ramener une pour la 205 !

Remarque, l’avantage de la moumoute sur les sièges, c’est que ça peut servir de manteau quand il fait froid ! Les températures commencent d’ailleurs à dangereusement chuter. Il y avait un peu de pluie aujourd’hui avec pas mal de vent… plusieurs Tasmaniens pensent que le Mont Wellington (qui surplombe la ville) sera enneigé demain matin… Là, j’hésite à m’acheter une rallonge et à me balader avec ma couverture chauffante sur le dos jusqu’au campus !

Mardi 29 Mai – « He’s French. Of course, he wants some wine ! »

J’ai des courbatures dans les jambes mais je ne lâcherai pas la méthode Sharon Stone ! Faut dire qu’en plus d’avoir une demi-heure de marche pour atteindre le campus, les rues sont relativement pentues ici. Question personnelle spéciale dédicace : est-ce qu’une heure de marche par jour dans des conditions extrêmes lève l’obligation du footing hebdomadaire !?

Des descentes...

... et des montees !

On trouve beaucoup de palmiers a Hobart.

Mon maître de stage m’a donné un exemple de literature review (ce que je vais faire dans la première partie de mon stage) pour que je puisse m’en inspirer… un truc de 60 pages avec plein de texte ! Mais il m’a vite rassuré : l’exemple que j’ai est un modèle développé à l’extrême, je n’aurai bien évidemment pas à détailler autant… ouf ! Un ulcère de moins.

Ce midi, je me suis fait invité au restaurant (deux fois en deux jours de stage, j’avoue… je suis un peu l’atout Elsa de la Tasmanie), j’ai mangé une Sheperd Pie, une tarte avec de la purée sur un lit de viande, avec de la sauce à la rhubarbe, c’était très bon. J’ai enfin pu commencer à pratiquer l’anglais en discutant pas mal avec Michelle, la fille dont je squatte le bureau. Je comprends pas mal les conversations mais pas dans tous les détails encore ! Ils pourraient limite se foutre de moi ouvertement !

Aujourd’hui, j’ai observé un phénomène très étrange : j’ai vu une voiture s’arrêter au feu vert… et personne derrière n’a klaxonné, c’était une expérience originale je dois dire ! Niaiserie ou courtoisie !? La théorie que je commençais à établir s’est écroulé lorsque j’ai entendu un klaxon alors que j’étais en chemin ce soir.

Oui, car ce soir, j’étais invité chez Keith, un chercheur en sociologie. Nouveau remake de Blair Witch. Je suis pourtant invité à 18h (oui, on mange relativement tôt là-bas… c’est un autre rythme !) mais le problème est que dès qu’on s’éloigne du centre ville, les rues sont mal éclairées. La cause : il n’y a des lampadaires que d’un côté de la rue ! Le point positif remarque, c’est que ça limite les consommations énergétiques ! Enfin, je pense qu’après trois mois ici, plus rien ne me fera peur. Le rebelle.

Une rue de nuit ! Je vous rassure, le centre ville est lui bien eclaire !

J’ai donc passé la soirée avec Keith, sa femme et une de ses deux filles (qui a 14 ans ; d’ailleurs Claire, si tu cherches une correspondante tasmanienne, je peux te mettre en relation !) mais également une professeur en politique. Je crois que je n’ai pas mangé avec n’importe qui, elle fait des conférences un peu partout dans le monde, notamment à Londres et Paris (d’ailleurs, elle adore Paris « malgré les manifestations et le métro » et ne comprend tout simplement pas ce que je suis venu faire à Hobart !). Mais elle est super marrante et a des penchants Sue Ellen (spéciale dédicace pour toi Daphnée), au point que j’ai du mal à l’imaginer sérieuse en train de faire un cours ! D’une manière générale, je pense sincèrement que je côtoie beaucoup de personnes avec un fort QI ! Faut dire que je fais un stage dans la recherche aussi… D’ailleurs, on me demande souvent si je ne suis pas l’équivalent australien d’un doctorant… s’ils savaient !

Les Australiens ont beaucoup suivi les élections présidentielles. D’ailleurs, là-bas, ils demandent ouvertement le candidat qu’on soutenait. Ceux avec qui j’ai parlé étaient très déçus du résultat, ils préfèrent tous Ségolène Royal… d’ailleurs, Keith m’a avoué qu’il avait un faible pour elle et qu’elle avait « un physique de star du cinéma ». Pétasse.

J’ai quelque chose à vous annoncer… c’est assez délicat et j’ai peur que vous soyez fermés là-dessus mais… bon, je me lance : Papa, Maman, j’aime le vin tasmanien ! Et oui, car ce soir, j’ai bu du vin tasmanien (et comment !). J’imagine que je dois être la honte de la famille, moi qui n’apprécie que moyennement les vins français… Ou peut-être que quelque chose s’est déclenché en moi et que maintenant, j’apprécie le vin !?

Loïc va-t-il adopter le Sue Ellen lifestyle !?

Lundi 28 Mai – Blair Witch

Premier jour de stage. J’avais ma matinée de libre (très longue la matinée… j’étais réveillé à 3h du matin… je ne pensais pas que le décalage horaire se ferait autant ressentir), j’en ai profité pour aller faire un tour chez Vodafone, voici mon numéro de portable australien : 0414075898. Je sais, ça ne sert absolument à rien de vous le donner, j’avais juste envie de me la péter !

Franck, le chinois qui m’avait déjà sauvé le jour de mon arrivée, m’a montré le chemin jusqu’au campus avant de m’en faire une visite guidée. J’en profite pour signaler que Franck se balade en T-shirt alors que je mets trois épaisseurs. Mais il a une excuse : il vient d’un village dans les montagnes du Nord de la Chine donc il est conditionné. Premier contact difficile avec un distributeur automatique de boissons qui ne veut pas me rendre ma pièce de 1$. Je rencontre ensuite mon maître de stage, qui souhaite me voir travailler en autonomie, j’ai un bureau les lundis et les mardis ; le reste du temps, je peux travailler à la bibliothèque du campus ou à celle en face de chez moi. J’ai pas mal de libertés, ce qui me convient assez.

Vue depuis la terrasse du boulot

J’ai peur. Je suis sorti du travail à 17h… il fait déjà nuit en Tasmanie… j’ai réussi à me perdre à côté du campus… j’ai atterri dans un cul-de-sac… puis, je suis tombé dans des rues moyennement éclairées… j’ai tout de même retrouvé la civilisation une demi-heure après mon départ du bureau ! Allez, une heure pour rentrer ! Oui, car je suis déjà à une demi-heure à pied du campus en temps normal. Simplement, je préfère appliquer la méthode Sharon Stone (qui plus est avec mes courses à la main comme ce soir) plutôt que de prendre le bus (qui est ici cher et pas très performant).

Arrivé dans un cul-de-sac !


Combien de temps Loïc tiendra-t-il le rythme effréné d’une heure de marche par jour ? Les paris sont ouverts !

Dimanche 27 Mai – Décalage horaire

Attention, journée digne des Vacances de la Lose :
- Je me suis levé à 13h après avoir dormi plus de seize heures
- J’ai mangé le goûter gras de l’année (un Apple ‘Bip’, je ne me souviens plus du nom… c’est une espèce de brioche avec des morceaux de pommes cuites au milieu et sur le dessus une crème ultra light)
- J’ai vu que Nick s’était fait éliminer de Big Brother
- J’ai vécu un instant superficiel au supermarché : mais comment peuvent-ils porter des sous-vêtements pareils !?

Désolé les filles, ça explose littéralement le mythe du surfeur.


Samedi 24 Mai – L’Age de Glace

Déposé devant le 97 Murray Street, je me suis senti très BDL (Bureau De la Lose pour les incultes) quand j’ai vu que pour entrer dans la résidence, il fallait une carte… Et là où mon côté winner a (tardivement) pris le dessus, c’est lorsque j’ai décidé de prendre les escaliers de secours pour frapper à la porte du premier étage… Franck, un chinois qui étudie l’économie à Hobart, m’a ouvert et m’a fait faire le tour du propriétaire. Là où je me suis ressenti loser, c’est lorsqu’il m’a montré la boite aux lettres (dans laquelle ma lettre de bienvenue m’attendait avec clé et carte) qui était en fait à l’extérieur. Passons sur l’incident.

Ma résidence


J’ai donc pris possession de ma chambre… premier contact difficile : ménage pas fait, armoire du mauvais côté (i.e. face au mur) et pas de bureau… En fait, c’est juste que le responsable ne s’attendait pas à me voir arriver si tôt. Tout est maintenant rentré dans l’ordre sauf le bureau que j’aurais lundi. Il y a une quinzaine de chambres et on partage une grande cuisine (avec une table-bar de folie !), un salon (avec trois canapés et une télé), quatre salles de bains et WC. Mes colocataires sont bien sympas mais je les connais pas tous encore.

Ensuite, je me suis dit : « Loïc, va visiter un peu Hobart et profites en pour chercher un cyber café et pouvoir donner des nouvelles »… J’ai donc été au Salamanca Market (très connu ici) en pensant que je trouverai dans le coin… J’ai demandé à plusieurs personnes mais j’ai déjà du mal à comprendre les indications en français… Au bout de deux heures (au cours desquelles j’en ai profité pour visiter quand même), j’ai enfin atterri dans un cyber café (en fait en plein centre, à cinq minutes de chez moi) et j’ai pu donner des nouvelles ! Youhou ! C’était l’exploit win de la journée ! Contrebalancé par l’exploit lose de faire ses courses dans le supermarché le plus cher d’Hobart.

Battery Point

Salamanca Market

KFC : je suis bien dans un pays developpe !


Ici, les jus de fruit sont assortis à mon rideau de douche translucide !


Spéciale décicace pour Tom : oui, ce sont les célèbres Bolino !


Deux choses me traumatisent déjà ici, sonoriquement parlant. Je m’explique : vit ici un espèce d’oiseau que je n’ai pas encore réussi à identifier… il fait un bruit tiré d’un film d’horreur, un peu comme un corbeau… D’ailleurs, Hobart a aussi sa colonie de pigeons, bon indicateur d’un stade avancé dans l’urbanisation. Je suis également traumatisé à chaque feu tricolore (alors pour les mauvaises langues : oui, Hobart a des feux tricolores !)… il y a un signal pour les piétons,… ça fait « tut tut tut » quand il faut s’arrêter et « schtuuuuuuuuuuck » quand tu peux passer. Se balader dans Hobart, c’est un peu comme être dans Touché Coulé tout en tournant dans un remake des Oiseaux !

Là, j’ai très peur. Ce soir, j’ai vu tout ce qu’on m’a fourni pour le lit : un oreiller, une taie d’oreiller, un drap housse, un drap, une première couverture, une deuxième couverture, une couverture chauffante et une couette... tiens, je n’ai pas le droit à un sac de couchage aussi !? Et soudain, j’ai pris conscience de cette idée terrible… j’ai regardé sur tous les murs... j’ai touché la moquette… j’ai vérifié dans tous les recoins… non, ce n’est pas possible… nooooooooooooon (cri déchirant)… noooooooooooooooooooooooooooooooon (cri encore plus déchirant)… nooooo… (plus de voix). Pas de radiateur dans ma chambre. Gulp.

Lâchons le mot : ma couverture chauffante façon chemise de bucheron est très kitchounette !


Loïc survivra-t-il ou va-t-il se transformer en glaçon ? Vous le saurez en lisant la suite des merveilleuses aventures de Loïc sur la dernière île civilisée avant l’Antarctique !

Jeudi 24 - Samedi 26 Mai – Crash

Stressé et excessif toute la journée, mes nerfs ont failli lâcher quand à trois minutes du départ théorique du Paris-Londres, j’étais encore seul dans l’avion sans Elsa et Florence…

Petit récapitulatif des faits :
Sur sa réservation internet, Elsa a inversé nom et prénom… bon, alors là, je sens que vous vous moquez profondément de la blonde attitude d’Elsa… mais pour une fois, je vous demanderai d’être indulgent… bon, ok, j’avoue : j’ai fait la même boulette sur la réservation d’un voyage intérieur pour fin août ! Mais ne nous égarons pas : cette malheureuse inversion a fait que les deux filles qui étaient sur la même réservation n’ont pas pu retirer leur billet à la machine automatique, un employé de British Airways a ensuite donné à Florence son billet et fait à Elsa un billet manuscrit, qui n’est pas passé à l’embarquement…

Ainsi, à 20h12, j’attendais toujours les filles… j’avais vraiment peur de voir Florence arrivée seule… Mais là, miracle : elles sont montées dans l’avion ! Je crois que je n’ai jamais été aussi heureux de les voir ! A l’accueil de l’embarquement, Elsa a pu récupérer un vrai billet, au moins jusque Sydney.

Enfin dans le Paris-Londres !

La chance légendaire de Flo avec les avions s’est immédiatement vérifiée : le chef de cabine manquait à l’appel ! Du coup, retard ! On est finalement arrivés à Londres (j’ai vu Big Ben depuis le hublot ! Hihihi – rire de Kevina) avec trois quart d’heures de plus que prévus… soit à seulement quelques minutes de la fermeture des portes d’embarquement pour le Londres-Singapour-Sydney que devaient prendre les filles… Elles ont démarré un sprint à la sortie de l’avion mais pour être honnête, j’avais peu d’espoir pour elles.

De mon côté, j’ai rejoint plus sereinement la porte d’embarquement du Londres-Melbourne et les 13 heures de la partie Londres-Singapour se sont déroulées sans soucis (entre Little Miss Sunshine, papotages avec mes voisines, lecture, trois repas et une sieste de quelques heures). L’arrivée sur Singapour (le vendredi à 17h heure local) est magnifique vu du ciel.

Une fois dans l’aéroport, j’entends : « Loïc ? »… avant de me retourner, je me demande qui cela peut bien être… Une fan Malaisienne ? Une directrice de casting sur Singapour ? Un comité d’accueil tasmanien dépêché sur place ?... Et bien non : il s’agissait d’Elsa et Florence que j’imaginais encore dans l’attente d’un hypothétique départ à Londres ! J’étais content de les voir (même si j’aurais bien évidemment préféré que ce soit une des autres options) et pour se remettre de tant d’émotions, un massage des pieds par Big Foot était le minimum ! J’ai enfin raccompagné les filles à leur porte d’embarquement pour de vrais au revoir cette fois-ci. Je pensais avoir alors le temps de visiter l’aéroport de Singapour qui paraît-il est à voir mais là, j’ai vu « Last Call » s’afficher pour mon avion donc j’ai préféré rejoindre la porte d’embarquement ! Par la suite, j’ai eu des nouvelles des filles : elles sont bien arrivées jusqu’à Sydney mais sans leurs sacs en soute… Et aux dernières nouvelles, elles ont réussi à atteindre Canberra.

Florence approuve visiblement Big Foot !

Elsa aussi !

Les filles s'envolent maintenant pour d'autres aventures : The Simple Life version australienne !

Le Singapour-Melbourne durait moins longtemps (‘seulement’ 8 heures) mais m’a paru beaucoup plus long : petites conversations avec mes nouvelles voisines, Hors de Prix, dîner, essais vains pour m’endormir, documentaire pourtant soporifique sur les pingouins du Pôle Sud et reportage superficiel sur Naomi Campbell pour finir.

Une fois récupéré mon bagage et passé les contrôles d’immigration, j’avais trois heures à tuer au sein de l’aéroport… ma solution : lèche-vitrine pour m’imprégner de la culture australienne et craquage nourriture pour m’occuper.

Ah... ils ne parlent pas anglais donc !?

Spécial dédicace à Lionel et Marie-Laure


Oui Romain, la BO de Laguna Beach existe !


A droite : Daphnée au prochain WEI. A gauche : moi à mon retour.


Aaaaah ! Je suis bien arrivé au pays de Nicole Kidman !


J’ai quitté Melbourne sous un ciel bleu… que j’imaginais alors naïvement retrouver au-dessus d’Hobart ! La côte australienne vue d’en haut, c’est quelque chose… mais un tapis nuageux a commencé à s’établir sous nos pieds avant de survoler la Tasmanie ! Je suis donc passé en mode combinaison d’hiver avant de sortir de l’avion mais finalement, le temps était clément ! Ce n’était pas non plus la canicule… ou sauf peut-être pour les Tasmaniens qui étaient tous en T-shirt ! Ce fait de société a priori anodin m’inquiète énormément pour la suite du séjour.

Le bel arrière-pays de Melbourne


La couleur du sol australien


La côte du Sud de l’Australie


Tiens, la Tasmanie !


Ah bah non, a plus !


Après les sensations fortes de l’atterrissage (l’avion commence à perdre de l’altitude alors que nous sommes encore au-dessus de la mer, faut pas avoir peur de se crasher, la piste est quelques mètres seulement après la plage ! En plus, comme il n’y a qu’une seule piste à Hobart, on a l’impression de faire un atterrissage forcé dans un champ !) et après être sorti de l’aéroport (qui effectivement, ne doit pas être plus grand que l’aérodrome de Narbonne !), j’ai pris un minibus genre Pépita (ceux qui connaissent la carte des transports de St-Amand-Md comprendront !) pour rejoindre le centre d’Hobart… Et oui, mon arrivée sur l’Ile de la Tasmanie a finalement été moins spectaculaire que prévue ! En effet, plusieurs imaginaient une arrivée façon clip de Survivor, c’est-à-dire échoué sur la plage avec mes vêtements déchirés et mes bagages dispersés ! Je suis moi-même déçu : j’imaginais un truc plus exotique genre amerrissage forcé ou crash dans les montagnes !

Premier contact avec les pingouins !


Vue du pont depuis l’équivalent tasmanien de Pépita


Vue vers la baie