Premier jour de stage. J’avais ma matinée de libre (très longue la matinée… j’étais réveillé à 3h du matin… je ne pensais pas que le décalage horaire se ferait autant ressentir), j’en ai profité pour aller faire un tour chez Vodafone, voici mon numéro de portable australien : 0414075898. Je sais, ça ne sert absolument à rien de vous le donner, j’avais juste envie de me la péter !
Franck, le chinois qui m’avait déjà sauvé le jour de mon arrivée, m’a montré le chemin jusqu’au campus avant de m’en faire une visite guidée. J’en profite pour signaler que Franck se balade en T-shirt alors que je mets trois épaisseurs. Mais il a une excuse : il vient d’un village dans les montagnes du Nord de la Chine donc il est conditionné. Premier contact difficile avec un distributeur automatique de boissons qui ne veut pas me rendre ma pièce de 1$. Je rencontre ensuite mon maître de stage, qui souhaite me voir travailler en autonomie, j’ai un bureau les lundis et les mardis ; le reste du temps, je peux travailler à la bibliothèque du campus ou à celle en face de chez moi. J’ai pas mal de libertés, ce qui me convient assez.
J’ai peur. Je suis sorti du travail à 17h… il fait déjà nuit en Tasmanie… j’ai réussi à me perdre à côté du campus… j’ai atterri dans un cul-de-sac… puis, je suis tombé dans des rues moyennement éclairées… j’ai tout de même retrouvé la civilisation une demi-heure après mon départ du bureau ! Allez, une heure pour rentrer ! Oui, car je suis déjà à une demi-heure à pied du campus en temps normal. Simplement, je préfère appliquer la méthode Sharon Stone (qui plus est avec mes courses à la main comme ce soir) plutôt que de prendre le bus (qui est ici cher et pas très performant).

Arrivé dans un cul-de-sac !
Combien de temps Loïc tiendra-t-il le rythme effréné d’une heure de marche par jour ? Les paris sont ouverts !
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