mercredi 30 mai 2007

Jeudi 24 - Samedi 26 Mai – Crash

Stressé et excessif toute la journée, mes nerfs ont failli lâcher quand à trois minutes du départ théorique du Paris-Londres, j’étais encore seul dans l’avion sans Elsa et Florence…

Petit récapitulatif des faits :
Sur sa réservation internet, Elsa a inversé nom et prénom… bon, alors là, je sens que vous vous moquez profondément de la blonde attitude d’Elsa… mais pour une fois, je vous demanderai d’être indulgent… bon, ok, j’avoue : j’ai fait la même boulette sur la réservation d’un voyage intérieur pour fin août ! Mais ne nous égarons pas : cette malheureuse inversion a fait que les deux filles qui étaient sur la même réservation n’ont pas pu retirer leur billet à la machine automatique, un employé de British Airways a ensuite donné à Florence son billet et fait à Elsa un billet manuscrit, qui n’est pas passé à l’embarquement…

Ainsi, à 20h12, j’attendais toujours les filles… j’avais vraiment peur de voir Florence arrivée seule… Mais là, miracle : elles sont montées dans l’avion ! Je crois que je n’ai jamais été aussi heureux de les voir ! A l’accueil de l’embarquement, Elsa a pu récupérer un vrai billet, au moins jusque Sydney.

Enfin dans le Paris-Londres !

La chance légendaire de Flo avec les avions s’est immédiatement vérifiée : le chef de cabine manquait à l’appel ! Du coup, retard ! On est finalement arrivés à Londres (j’ai vu Big Ben depuis le hublot ! Hihihi – rire de Kevina) avec trois quart d’heures de plus que prévus… soit à seulement quelques minutes de la fermeture des portes d’embarquement pour le Londres-Singapour-Sydney que devaient prendre les filles… Elles ont démarré un sprint à la sortie de l’avion mais pour être honnête, j’avais peu d’espoir pour elles.

De mon côté, j’ai rejoint plus sereinement la porte d’embarquement du Londres-Melbourne et les 13 heures de la partie Londres-Singapour se sont déroulées sans soucis (entre Little Miss Sunshine, papotages avec mes voisines, lecture, trois repas et une sieste de quelques heures). L’arrivée sur Singapour (le vendredi à 17h heure local) est magnifique vu du ciel.

Une fois dans l’aéroport, j’entends : « Loïc ? »… avant de me retourner, je me demande qui cela peut bien être… Une fan Malaisienne ? Une directrice de casting sur Singapour ? Un comité d’accueil tasmanien dépêché sur place ?... Et bien non : il s’agissait d’Elsa et Florence que j’imaginais encore dans l’attente d’un hypothétique départ à Londres ! J’étais content de les voir (même si j’aurais bien évidemment préféré que ce soit une des autres options) et pour se remettre de tant d’émotions, un massage des pieds par Big Foot était le minimum ! J’ai enfin raccompagné les filles à leur porte d’embarquement pour de vrais au revoir cette fois-ci. Je pensais avoir alors le temps de visiter l’aéroport de Singapour qui paraît-il est à voir mais là, j’ai vu « Last Call » s’afficher pour mon avion donc j’ai préféré rejoindre la porte d’embarquement ! Par la suite, j’ai eu des nouvelles des filles : elles sont bien arrivées jusqu’à Sydney mais sans leurs sacs en soute… Et aux dernières nouvelles, elles ont réussi à atteindre Canberra.

Florence approuve visiblement Big Foot !

Elsa aussi !

Les filles s'envolent maintenant pour d'autres aventures : The Simple Life version australienne !

Le Singapour-Melbourne durait moins longtemps (‘seulement’ 8 heures) mais m’a paru beaucoup plus long : petites conversations avec mes nouvelles voisines, Hors de Prix, dîner, essais vains pour m’endormir, documentaire pourtant soporifique sur les pingouins du Pôle Sud et reportage superficiel sur Naomi Campbell pour finir.

Une fois récupéré mon bagage et passé les contrôles d’immigration, j’avais trois heures à tuer au sein de l’aéroport… ma solution : lèche-vitrine pour m’imprégner de la culture australienne et craquage nourriture pour m’occuper.

Ah... ils ne parlent pas anglais donc !?

Spécial dédicace à Lionel et Marie-Laure


Oui Romain, la BO de Laguna Beach existe !


A droite : Daphnée au prochain WEI. A gauche : moi à mon retour.


Aaaaah ! Je suis bien arrivé au pays de Nicole Kidman !


J’ai quitté Melbourne sous un ciel bleu… que j’imaginais alors naïvement retrouver au-dessus d’Hobart ! La côte australienne vue d’en haut, c’est quelque chose… mais un tapis nuageux a commencé à s’établir sous nos pieds avant de survoler la Tasmanie ! Je suis donc passé en mode combinaison d’hiver avant de sortir de l’avion mais finalement, le temps était clément ! Ce n’était pas non plus la canicule… ou sauf peut-être pour les Tasmaniens qui étaient tous en T-shirt ! Ce fait de société a priori anodin m’inquiète énormément pour la suite du séjour.

Le bel arrière-pays de Melbourne


La couleur du sol australien


La côte du Sud de l’Australie


Tiens, la Tasmanie !


Ah bah non, a plus !


Après les sensations fortes de l’atterrissage (l’avion commence à perdre de l’altitude alors que nous sommes encore au-dessus de la mer, faut pas avoir peur de se crasher, la piste est quelques mètres seulement après la plage ! En plus, comme il n’y a qu’une seule piste à Hobart, on a l’impression de faire un atterrissage forcé dans un champ !) et après être sorti de l’aéroport (qui effectivement, ne doit pas être plus grand que l’aérodrome de Narbonne !), j’ai pris un minibus genre Pépita (ceux qui connaissent la carte des transports de St-Amand-Md comprendront !) pour rejoindre le centre d’Hobart… Et oui, mon arrivée sur l’Ile de la Tasmanie a finalement été moins spectaculaire que prévue ! En effet, plusieurs imaginaient une arrivée façon clip de Survivor, c’est-à-dire échoué sur la plage avec mes vêtements déchirés et mes bagages dispersés ! Je suis moi-même déçu : j’imaginais un truc plus exotique genre amerrissage forcé ou crash dans les montagnes !

Premier contact avec les pingouins !


Vue du pont depuis l’équivalent tasmanien de Pépita


Vue vers la baie



1 commentaire:

Mme Bellefeuille a dit…

Alors je comprends pas je peux laisser un message sous le nom de jessica Alba c très fort tout ça...
J'ai pas eu le courage de tout lire tu parles trop (verlaine attitude).
Merci pour le clin d'oeil Gay et Lesbienne...Je voulais te dire que mon maître de stage est gay.
Je te fais de gros bisous, te souhaite bon courage et ne te fait pas violer au détour d'une rue sombre...