Déposé devant le 97 Murray Street, je me suis senti très BDL (Bureau De la Lose pour les incultes) quand j’ai vu que pour entrer dans la résidence, il fallait une carte… Et là où mon côté winner a (tardivement) pris le dessus, c’est lorsque j’ai décidé de prendre les escaliers de secours pour frapper à la porte du premier étage… Franck, un chinois qui étudie l’économie à Hobart, m’a ouvert et m’a fait faire le tour du propriétaire. Là où je me suis ressenti loser, c’est lorsqu’il m’a montré la boite aux lettres (dans laquelle ma lettre de bienvenue m’attendait avec clé et carte) qui était en fait à l’extérieur. Passons sur l’incident.

Ma résidence
J’ai donc pris possession de ma chambre… premier contact difficile : ménage pas fait, armoire du mauvais côté (i.e. face au mur) et pas de bureau… En fait, c’est juste que le responsable ne s’attendait pas à me voir arriver si tôt. Tout est maintenant rentré dans l’ordre sauf le bureau que j’aurais lundi. Il y a une quinzaine de chambres et on partage une grande cuisine (avec une table-bar de folie !), un salon (avec trois canapés et une télé), quatre salles de bains et WC. Mes colocataires sont bien sympas mais je les connais pas tous encore.
Ensuite, je me suis dit : « Loïc, va visiter un peu Hobart et profites en pour chercher un cyber café et pouvoir donner des nouvelles »… J’ai donc été au Salamanca Market (très connu ici) en pensant que je trouverai dans le coin… J’ai demandé à plusieurs personnes mais j’ai déjà du mal à comprendre les indications en français… Au bout de deux heures (au cours desquelles j’en ai profité pour visiter quand même), j’ai enfin atterri dans un cyber café (en fait en plein centre, à cinq minutes de chez moi) et j’ai pu donner des nouvelles ! Youhou ! C’était l’exploit win de la journée ! Contrebalancé par l’exploit lose de faire ses courses dans le supermarché le plus cher d’Hobart.

KFC : je suis bien dans un pays developpe !

Ici, les jus de fruit sont assortis à mon rideau de douche translucide !

Spéciale décicace pour Tom : oui, ce sont les célèbres Bolino !
Deux choses me traumatisent déjà ici, sonoriquement parlant. Je m’explique : vit ici un espèce d’oiseau que je n’ai pas encore réussi à identifier… il fait un bruit tiré d’un film d’horreur, un peu comme un corbeau… D’ailleurs, Hobart a aussi sa colonie de pigeons, bon indicateur d’un stade avancé dans l’urbanisation. Je suis également traumatisé à chaque feu tricolore (alors pour les mauvaises langues : oui, Hobart a des feux tricolores !)… il y a un signal pour les piétons,… ça fait « tut tut tut » quand il faut s’arrêter et « schtuuuuuuuuuuck » quand tu peux passer. Se balader dans Hobart, c’est un peu comme être dans Touché Coulé tout en tournant dans un remake des Oiseaux !
Là, j’ai très peur. Ce soir, j’ai vu tout ce qu’on m’a fourni pour le lit : un oreiller, une taie d’oreiller, un drap housse, un drap, une première couverture, une deuxième couverture, une couverture chauffante et une couette... tiens, je n’ai pas le droit à un sac de couchage aussi !? Et soudain, j’ai pris conscience de cette idée terrible… j’ai regardé sur tous les murs... j’ai touché la moquette… j’ai vérifié dans tous les recoins… non, ce n’est pas possible… nooooooooooooon (cri déchirant)… noooooooooooooooooooooooooooooooon (cri encore plus déchirant)… nooooo… (plus de voix). Pas de radiateur dans ma chambre. Gulp.

Lâchons le mot : ma couverture chauffante façon chemise de bucheron est très kitchounette !
Loïc survivra-t-il ou va-t-il se transformer en glaçon ? Vous le saurez en lisant la suite des merveilleuses aventures de Loïc sur la dernière île civilisée avant l’Antarctique !
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